Géraldine Laurent quartet
[Jazz] Vendredi 13 février · 20h · assis · petite restauration
Elle est une des saxophonistes importantes de la scène jazz européenne actuelle. Bardée de distinctions (3 Victoires du jazz, par exemple), Géraldine Laurent est invitée dans les plus grands festivals internationaux. Et elle est née à Niort. Comme quoi, ça mène à tout.
Un extrait d'une interview publiée dans "La terrasse" :
Inlassable improvisatrice rompue aux standards, Géraldine Laurent a développé un tempérament sur le saxophone, allié à une urgence à jouer, qui en font l’une des musiciennes les plus sollicitées de l’Hexagone...
...Son cheminement a été un constant aller-retour entre la célébration des grands maîtres du saxophone, des plus fameux au plus oubliés, l’interprétation des standards et l’écriture de ses propres compositions avec, systématiquement en ligne de mire, le moment de l’improvisation et l’interplay avec les autres musiciens comme pinacles. Elle joue de l’alto, animée par la même fougue qui semblait traverser ses ainés Jackie McLean ou Eric Dolphy. Du Time Out, trio avec lequel elle se fit largement connaitre dans les années 2000, à son plus récent Cooking Quartet, avec lequel elle a enregistré son dernier album en date, les noms de ses groupes soulignent ce désir de porter le jeu à intensité et de faire chauffer la musique pour la rendre plus vive. « J’adore jouer les standards, garder les formes et créer quelque chose avec ça », assume-t-elle à contre-courant d’une époque qui a érigé la composition en valeur cardinale. Elle vient d’ailleurs de mettre en route un duo avec le pianiste Paul Lay, qui a fait ses débuts l’été dernier au festival Jazz in Marciac, dont le répertoire est totalement consacré à la musique d’Antonio Carlos Jobim, sans tropicalisme. En parallèle, elle ressuscite un trio constitué en 2013 avec le guitariste Manu Codjia et le batteur Christophe Marguet en forme d’hommage distancé à Charlie Parker. Renforcé par le baryton de Jean-Charles Richard, ce « Looking for Parker » s’apprête à muter en « Looking for Mingus » et à relever le même défi de jouer la musique du maitre sans se référer aux instrumentations dont il était familier. Du grand contrebassiste, elle dit aimer l’investissement politique, des thèmes qui lui ont toujours parlé, l’enracinement dans le blues, le côté à l’ancienne, le sens du casting et les échappées free qui cohabitent avec les influences classiques : « Au fond, mon idée a toujours été de reprendre du répertoire et de le recommuniquer au public d’une autre façon. »
Vincent Bessières


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